1.Drone en agriculture: un outil au service des agriculteurs
Le drone en agriculture : un outil innovant au service des agriculteurs
L’agriculture est un secteur qui doit faire face à de nombreux défis, comme la réduction des intrants, l’optimisation des rendements, la préservation de l’environnement ou encore la traçabilité des produits.
Pour relever ces défis, les agriculteurs peuvent compter sur un allié de taille : le drone.
Quels sont les avantages et les limites de l’utilisation des drones en agriculture ? Quels sont les types et les modèles de drones adaptés aux besoins des agriculteurs ? Quelle est la réglementation en vigueur pour le vol des drones ?
Quels sont les avantages de l’utilisation des drones en agriculture ?
L’utilisation des drones en agriculture présente de nombreux avantages, tant sur le plan économique qu’environnemental. Les drones permettent en effet de :
Réaliser des cartographies précises des parcelles, en mesurant des paramètres comme la biomasse, le stress hydrique, la teneur en azote ou en chlorophylle, la présence de maladies ou de ravageurs, etc. Ces cartographies permettent aux agriculteurs de moduler leurs interventions (irrigation, fertilisation, traitement, etc.) en fonction des besoins réels des plantes, et ainsi de réduire les coûts et les impacts environnementaux.
Effectuer des épandages ciblés, en utilisant des drones équipés de pulvérisateurs ou de semoirs. Ces drones peuvent appliquer des produits phytosanitaires ou des semences de façon localisée, en évitant les zones sensibles (cours d’eau, zones humides, habitats naturels, etc.) et en limitant les pertes et les dérives. Ils peuvent aussi intervenir dans des zones difficiles d’accès ou dangereuses pour les engins agricoles traditionnels.
Suivre l’irrigation des cultures, en utilisant des drones équipés de capteurs thermiques ou infrarouges. Ces drones peuvent détecter les zones où le sol est trop sec ou trop humide, et ainsi aider les agriculteurs à ajuster leur apport en eau. Ils peuvent aussi contrôler l’état des réseaux d’irrigation et signaler les éventuelles fuites ou dysfonctionnements.
Gérer le bétail, en utilisant des drones équipés de caméras ou de balises RFID. Ces drones peuvent localiser, compter, identifier et suivre les animaux, et ainsi faciliter les opérations de traçabilité, de surveillance sanitaire, de reproduction ou de transhumance. Ils peuvent aussi détecter les comportements anormaux ou les signes de stress des animaux, et ainsi prévenir les risques de maladies ou de mortalité.
Quels sont les types et les modèles de drones utilisés en agriculture ?
Il existe principalement deux types de drones utilisés en agriculture : les drones à voilure fixe et les drones à voilure tournante. Chaque type présente des avantages et des inconvénients, selon les usages et les conditions de vol.
Les drones à voilure fixe sont des aéronefs qui ressemblent à des avions télécommandés. Ils ont l’avantage d’avoir une grande autonomie, une grande vitesse et une grande portée. Ils sont adaptés pour réaliser des cartographies de grandes surfaces, à une altitude élevée. Ils ont l’inconvénient d’être plus difficiles à piloter, à décoller et à atterrir. Ils nécessitent aussi un espace dégagé pour le vol.
Les drones à voilure tournante sont des aéronefs qui possèdent des hélices, comme des hélicoptères ou des quadricoptères. Ils ont l’avantage d’être plus faciles à piloter, à décoller et à atterrir. Ils peuvent aussi voler à basse altitude, en stationnaire ou en marche arrière. Ils sont adaptés pour réaliser des épandages, des suivis d’irrigation ou des gestions de bétail. Ils ont l’inconvénient d’avoir une faible autonomie, une faible vitesse et une faible portée. Ils sont aussi plus sensibles aux conditions météorologiques (vent, pluie, etc.).
Il existe de nombreux modèles de drones disponibles sur le marché, à des prix et des performances variables. Certains drones sont conçus spécifiquement pour l’agriculture, comme le eBee Ag de SenseFly, le Parrot Bluegrass ou le DJI Agras. D’autres drones sont plus polyvalents, comme le Phantom 4 Pro de DJI ou le Bebop 2 de Parrot. Les agriculteurs peuvent aussi fabriquer eux-mêmes leur drone, en achetant les pièces détachées et en les assemblant selon leurs besoins.
Quelle est la réglementation en vigueur pour le vol des drones ?
Le vol des drones est soumis à la réglementation aérienne, qui vise à garantir la sécurité des personnes et des biens, ainsi que le respect de la vie privée. La réglementation distingue deux types d’activités : les activités d’aéromodélisme et les activités particulières.
Les activités d’aéromodélisme sont celles qui sont pratiquées à des fins de loisir ou de compétition. Elles sont régies par l’arrêté du 17 décembre 2015. Les drones utilisés pour ces activités doivent peser moins de 25 kg et voler à une altitude inférieure à 120 m. Ils doivent rester dans le champ de vision du pilote, qui doit respecter les règles de l’espace aérien et les zones interdites ou réglementées. Le pilote doit aussi respecter la vie privée des tiers et ne pas diffuser les images captées par le drone sans leur consentement.
Les activités particulières sont celles qui sont pratiquées à des fins professionnelles, comme l’agriculture. Elles sont régies par l’arrêté du 17 décembre 2015 et par le décret du 27 janvier 2017. Les drones utilisés pour ces activités doivent être déclarés auprès de la Direction générale de l’aviation civile (DGAC), qui délivre un numéro d’identification. Le pilote doit posséder une attestation de formation théorique et une déclaration de niveau de compétence pratique. Il doit aussi respecter les scénarios de vol définis par la DGAC, qui déterminent les conditions de sécurité selon la zone, la distance et l’altitude de vol. Le pilote doit aussi respecter la vie privée des tiers et ne pas diffuser les images captées par le drone sans leur consentement.
L’utilisation des drones en agriculture est donc une opportunité pour les agriculteurs, qui peuvent bénéficier d’un outil innovant pour optimiser leur gestion des cultures et des élevages. Toutefois, cette utilisation implique aussi des responsabilités et des obligations, qui nécessitent de respecter la réglementation en vigueur et de se former aux bonnes pratiques du pilotage.
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Pourquoi faire appel à un télépilote de drone certifié ?
Dans un premier temps, maitriser l’appareil pour parvenir à créer des images professionnelles nécessite beaucoup de pratique. Mais surtout, l’utilisation d’un drone dans un cadre commercial est soumis à une règlementation.
Pour ce faire il faut être titulaire d’un brevet de pilotage délivré par la direction générale de l’aviation civile (DGAC). Il faut par suite notifier le vol à l’avance, entrer en contact avec la préfecture, les aérodromes locaux et autres acteurs du secteur aérien avant chaque mission.
Faire appel à un télépilote de drone certifié c’est s’épargner toutes ces démarches administratives et être certain que les images réalisées seront de qualité et respecteront le cadre légal.