Comment le drone révolutionne le recensement et la stérilisation des œufs de goélands
Découvrez comment le drone permet de gérer efficacement les colonies de goélands, qui causent des nuisances dans les zones urbaines. Un article qui mêle technologie, écologie et biodiversité.
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Qu’est-ce qu’un goéland ?
Un goéland est un oiseau marin appartenant à la famille des laridés, qui comprend également les mouettes, les sternes et les labbes. Il existe plus de 50 espèces de goélands dans le monde, dont certaines sont protégées par la loi. En France, les plus communes sont le goéland argenté, le goéland brun, le goéland leucophée et le goéland marin.
Les goélands sont des oiseaux opportunistes, qui se nourrissent de poissons, de crustacés, de mollusques, de vers, d’insectes, de petits mammifères, d’œufs, de déchets ou de charognes. Ils sont capables de s’adapter à différents milieux, notamment les zones côtières, les îles, les lacs, les rivières, les marais, les champs ou les villes.

Les goélands sont des oiseaux sociaux, qui vivent en colonies plus ou moins importantes selon les espèces et les saisons. Ils se reproduisent généralement entre avril et juillet, et construisent des nids à base de branchages, d’herbes, de plumes ou de débris.
Ils pondent en moyenne deux à quatre œufs par couvée, qu’ils couvent pendant environ trois semaines. Les jeunes goélands sont nidifuges, c’est-à-dire qu’ils quittent le nid peu après l’éclosion, mais restent dépendants de leurs parents pendant plusieurs semaines.
Quelles sont les nuisances causées par les goélands ?
Les goélands sont des oiseaux qui peuvent causer des nuisances dans les zones urbaines, où ils trouvent facilement de la nourriture et des sites de nidification. Parmi les problèmes engendrés par les goélands, on peut citer :
Les nuisances sonores : les goélands sont des oiseaux bruyants, qui émettent des cris aigus et répétitifs, surtout pendant la période de reproduction. Ils peuvent perturber le sommeil ou la tranquillité des habitants, des touristes ou des travailleurs.

- Les nuisances sanitaires : les goélands sont des vecteurs potentiels de maladies, comme la salmonellose, la leptospirose, la chlamydiose ou la grippe aviaire. Ils peuvent également transmettre des parasites, comme les poux, les tiques ou les acariens. Leurs fientes sont corrosives et salissantes, et peuvent endommager les bâtiments, les véhicules, les monuments ou les équipements publics. Elles peuvent aussi favoriser la prolifération de bactéries, de champignons ou d’algues, et nuire à la qualité de l’eau ou de l’air.
Les nuisances matérielles : les goélands sont des oiseaux curieux et voraces, qui peuvent s’attaquer aux sacs poubelles, aux conteneurs, aux étals de marché, aux cultures, aux élevages ou aux stocks de nourriture. Ils peuvent aussi arracher ou déchirer des objets, comme des vêtements, des accessoires, des jouets ou des documents. Ils peuvent également endommager les infrastructures, comme les antennes, les panneaux solaires, les câbles ou les conduites.
Les nuisances écologiques : les goélands sont des oiseaux qui peuvent avoir un impact négatif sur la biodiversité, en entrant en compétition ou en prédation avec d’autres espèces animales ou végétales. Ils peuvent aussi modifier les écosystèmes, en apportant des éléments étrangers, comme des graines, des polluants ou des déchets.
Comment le drone permet de gérer les colonies de goélands ?
- Pour limiter les nuisances causées par les goélands, il existe différentes méthodes de régulation des populations, qui doivent être adaptées au contexte local et respecter la législation en vigueur. Parmi ces méthodes, on peut citer :

- Pour limiter les nuisances causées par les goélands, il existe différentes méthodes de régulation des populations, qui doivent être adaptées au contexte local et respecter la législation en vigueur. Parmi ces méthodes, on peut citer :
La prévention : elle consiste à réduire l’attractivité des zones urbaines pour les goélands, en limitant les sources de nourriture et les sites de nidification. Par exemple, en installant des poubelles fermées, en nettoyant régulièrement les espaces publics, en posant des dispositifs répulsifs ou dissuasifs, comme des filets, des pics, des fils, des ballons ou des effaroucheurs sonores ou visuels.
La capture : elle consiste à capturer les goélands vivants, à l’aide de pièges, de filets, de cages ou de fusils hypodermiques. Les oiseaux capturés sont ensuite relâchés dans un autre lieu, stérilisés ou euthanasiés, selon les cas.
La destruction : elle consiste à détruire les goélands morts ou vivants, à l’aide d’armes à feu, de poisons, de gaz ou de drones. Les oiseaux détruits sont ensuite éliminés selon les normes sanitaires.
Parmi ces méthodes, le drone est un outil qui présente de nombreux avantages pour la gestion des colonies de goélands. Il permet de réaliser deux types d’opérations :
- Le recensement : il consiste à utiliser le drone pour faire des prises de vue aériennes des zones où se trouvent les nids de goélands, à basse altitude et à grande vitesse. Les images capturées par le drone sont ensuite analysées par un logiciel qui permet de compter automatiquement le nombre de nids et d’œufs. Cette méthode permet de couvrir de grandes surfaces en un temps record, d’atteindre des zones éloignées, inaccessibles ou impraticables, et de récolter des données à haute résolution spatiale et temporelle.
De plus, le drone, sans odeur, approche et capture plus facilement des images de certaines espèces sensibles à la présence humaine. Enfin, il réduit les risques de dérangement des oiseaux, qui peuvent entraîner la destruction des œufs, des nids ou des jeunes.
La stérilisation : elle consiste à utiliser le drone pour enduire les œufs de goélands d’une huile contenant un produit bloquant l’oxygénation et stoppant leur développement. Le drone est équipé d’un dispositif spécifique qui lui permet de repérer les nids, de pulvériser l’huile et de marquer les œufs traités. Cette méthode permet de limiter la reproduction des goélands, sans les tuer ni les blesser. Elle est réglementée et nécessite une dérogation aux interdictions fixées par l’arrêté du 29 octobre 2009 sur la protection des oiseaux. Elle est encadrée par le Groupement d’Intérêt Scientifique Oiseaux Marins (GISOM), qui édite des notes d’information et des guides méthodologiques sur le sujet.

Le drone est donc un outil efficace pour la gestion des colonies de goélands, qui permet de concilier la protection des espèces et la réduction des nuisances. Il offre également des perspectives intéressantes pour le suivi d’autres espèces d’oiseaux marins, comme les sternes, les mouettes, les cormorans ou les bernaches. Le drone est ainsi un allié de choix pour la conservation de la biodiversité.
Repérage, recensement nid de goélands par drone pour stérilisation des œufs de goélands,
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Pourquoi faire appel à un télépilote de drone certifié ?
Dans un premier temps, maitriser l’appareil pour parvenir à créer des images professionnelles nécessite beaucoup de pratique. Mais surtout, l’utilisation d’un drone dans un cadre commercial est soumis à une règlementation.
Pour ce faire il faut être titulaire d’un brevet de pilotage délivré par la direction générale de l’aviation civile (DGAC). Il faut par suite notifier le vol à l’avance, entrer en contact avec la préfecture, les aérodromes locaux et autres acteurs du secteur aérien avant chaque mission.
Faire appel à un télépilote de drone certifié c’est s’épargner toutes ces démarches administratives et être certain que les images réalisées seront de qualité et respecteront le cadre légal.